Jean ARTARIT
Avec un père (vendéen) généraliste et une mère (bretonne) pédiatre, Jean Artarit est devenu psychiatre… comme son grand-père. Avec des parents tous deux engagés dans la Résistance et tous deux esprits indépendants, il a été élevé dans le refus de l’inadmissible, ce qui l’a fait s’élever tour à tour dans sa vie contre la torture, le racisme ou le stalinisme. Aujourd’hui encore, ce retraité plein d’entrain, se passionne pour le procès des Khmers rouges. Après une enfance et une adolescence passée à Fontenay-le-Comte et des études de médecine à Nantes, il a exercé, comme médecin-chef ou directeur, en hôpital psychiatrique à Compiègne, en Vendée et à Paris. Féru de psychanalyse et de sciences humaines, J. Artarit s’est toujours intéressé à l’Histoire, « vice familial ». Revenu en Vendée, dans la maison de son grand-père à La Chapelle-Thémer (« J’y ai trouvé mes racines »), il a voulu explorer le passé à la façon dont il examinait ses patients : son étude psychanalytique de Robespierre, un modèle du genre, fut un grand succès d’édition. Fruit de sa volonté de (re)découverte d’une Vendée qu’il avait longtemps crue passéiste et sectaire, ses recherches conduisent à voir sous un angle nouveau des sujets que l’on pensait épuisés. Il a publié plusieurs ouvrages au CVRH, notamment sur Clemenceau, ou sur la période révolutionnaire. Il est l’auteur de nombreux articles dans Recherches vendéennes. Son livre consacré à Dominique Dillon, prêtre, Vendéen et révolutionnaire est épuisé.